Actualité
Retour aux actualitésRésidents : les retrouvailles
Ajouté le
Article publié dans La Dépêche du 7 mai 2018 (extraits). Photo DDM Jean-Michel Mazet. Action soutenue par notre association.
Retrouvailles joyeuses le temps d'un week-end au lycée Palissy pour une trentaine d'anciens résidents qui se sont côtoyés ou succédé par promotions depuis que cet internat pour enfants d'expatriés a été fondé à Agen par Jean Francois-Poncet. À l'initiative de Patrice Calcine, alias «Papa Calcine», ancien CPE en charge des résidents, et de Céline, Claire et Robert qui ont été internes week-ends et certaines vacances de 1992 à 1994, ce moment empli d'émotions a été organisé. La joyeuse troupe qui ne s'était pas revue, pour certains depuis les années lycées, a été hébergée samedi soir à l'internat. Accueil du proviseur, verre(s) de l'amitié et dîner au self, puis virée dans Agen by night. Rentrée à l'internat au petit matin et brunch musical hier dimanche. «On voulait se retrouver depuis longtemps, on a eu l'idée de lancer cet événement sur les réseaux sociaux», explique Robert qui vit à Bordeaux. Et l'adhésion a été recueillie. Accourus de la France entière, de Guyane ou de New-York comme Linda qui travaille pour l'industrie pharmaceutique. Robert, Céline, Claire s‘accordent à dire qu'ils ont passé les meilleures années de leur vie à Palissy : «On s'est recréé ici une famille avec des relations exceptionnelles et des amitiés fortes». «Ces deux années sont gravées», souligne Céline, blogueuse voyageuse. «Je passe même Noël avec un ancien résident basé à Bora-Bora qui rentre en France à ce moment-là». Ils ont tous en commun des enfances nomades avec des parents travaillant au Moyen-Orient, en Chine, Indonésie, Afrique… Ou en Argentine comme Bruno, Parisien, qui a pas mal bougé : Angleterre, Miami, et épousé une Japonaise. L'ouverture d'esprit, la soif de liberté sont prégnantes et l'autonomie développée très tôt : «Coupés de nos familles, il fallait se débrouiller. Mais on se soutenait tous». «C'était des suppléants de nos parents. «Papa Calcine» faisait le lien. On palliait entre nous le manque de tendresse», avoue Céline. «Expérience formatrice», reconnaissent-ils à l'unanimité et surtout un lien affectif fort avec ce lycée d'Agen : «Alors qu'on en a fréquenté d'autres, mais on revient ici» …/…
«C'était un cocon ici. Quand on y était, on rêvait d'en partir, et puis au final, on s'en souvient comme des années fantastiques», affirme un ex-résident dont la sœur vit au Vietnam. Cette famille de cœur s'est donné rendez-vous dans deux ans.